10 choses que j'ai apprises sur l'allaitement

 

Ces 10 choses que j'ai apprises de mon vécu personnel en tant que maman allaitante

J’ai vécu deux allaitements qui se sont déroulés de manières différentes, surtout au démarrage. Il y aurait tellement à dire, mais voici les principaux enseignements de cette magnifique expérience.

1. Le lait maternel s’adapte à la santé de votre bébé

Saviez-vous que le lait maternel évolue en fonction des besoins de votre enfant ? Lorsqu’il est malade, votre lait s’enrichit en anticorps et nutriments spécifiques pour renforcer son système immunitaire. C’est une véritable protection naturelle contre les infections et les virus. Incroyable, n’est-ce pas ? Du lait sur mesure pour un bébé malade !

2. Chaque allaitement est unique

Ce n’est pas parce que vous avez déjà allaité que le prochain allaitement commencera sans accroc. J’ai allaité mon premier bébé pendant trois ans. Pour mon deuxième, je suis partie beaucoup trop sûre de moi, pensant : « C’est bon, je gère, pas besoin d’aide.» Mais j’ai rapidement découvert que chaque enfant est différent, et la mise en place de l’allaitement aussi. L’expérience aide, mais rien n’est acquis d’avance.

 

3. La taille des seins n’impacte pas l’allaitement

La production de lait dépend uniquement de la stimulation et de la demande du bébé, pas de la taille des seins. La fréquence des tétées et la mise au sein jouent un rôle clé dans l’équilibre de la lactation. Donc, que vous ayez une petite ou une forte poitrine, cela ne change rien à votre capacité à allaiter.

 

 

4. Passer d’un allaitement mixte à exclusif est possible

Même après l’introduction de biberons, il est tout à fait envisageable de revenir à un allaitement exclusif. En augmentant les tétées et en stimulant la lactation, vous pouvez relancer une production adaptée à votre bébé. Pour mon premier enfant, j’avais commencé avec un allaitement mixte par peur qu’il n’ait pas assez à manger. Mais après trois mois et quelques ajustements, j’ai réussi à revenir à un allaitement exclusif.

5. Allaiter plus de deux ans n’est pas « bizarre »

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il est bénéfique de poursuivre l’allaitement jusqu’à deux ans ou plus, en complément des aliments solides. Même après la diversification, le lait maternel reste une source irremplaçable d’anticorps et de nutriments. "Mais tu vas l'allaiter jusque quand ?". (D'ailleurs cette phrase n'a en vérité aucune réponse attendue). Moi je répondais "Jusqu'à que je puisse".

6. La quantité de lait tiré n’est pas représentative de la production

La quantité de lait extraite par un tire-lait n’est pas un indicateur fiable de votre production. Un bébé est généralement plus efficace qu’un tire-lait pour stimuler et extraire le lait. Si vous tirez peu, cela ne signifie pas que votre bébé ne reçoit pas assez de lait.

 

7. Tirer son lait dès la maternité peut aider

Bien que la mise au sein directe soit privilégiée, le tire-lait peut être utilisé dès les premiers jours pour soulager un engorgement, stimuler la production ou constituer une réserve. Dans mon cas, cela a accéléré la montée de lait et éviter des moments difficiles pour mon bébé.

8. Les bouts de sein ne sont pas une fatalité

Les bouts de sein en silicone peuvent être très utiles pour démarrer l’allaitement en cas de crevasses ou de difficultés de succion. Ils ne signifient pas que vous devrez toujours allaiter avec. Dans mon cas, je les ai utilisés trois mois pour mon premier enfant et seulement une semaine pour mon deuxième.

9. Endormir bébé au sein est naturel et apaisant

L’endormissement au sein aide votre bébé à se sentir sécurisé et apaisé. Avec le temps, il apprendra à s’endormir sans ce soutien, sans que cela ne compromette son autonomie.

10. Une grossesse peut interrompre l’allaitement

J’ai allaité mon premier enfant jusqu’à ses trois ans. Lorsque je suis tombée enceinte, ma lactation a diminué progressivement, facilitant un sevrage en douceur. Parfois, la nature se charge de ce que l’on redoute.

Un message pour toutes les mamans

Allaiter, c’est bien plus qu’un simple moyen de nourrir son bébé : c’est un moment d’échange, d’amour et d’apprentissage pour chaque maman. L'allaitement peut aussi s'accompagner de grands moments de doute et de peur, mais l'expérience en vaut la peine.

À toutes les mamans qui ont essayé et qui n'ont pas pu aller au bout de ce qu'elles souhaitaient : vous avez fait de votre mieux, et c'est tout ce qui compte. 🩷

Et bien sûr, chaque maman a le droit de choisir d’allaiter ou non son enfant. Une maman m'a dit cette phrase aujourd'hui : "Il vaut mieux donner un biberon avec amour que d'allaiter avec angoisse et douleur." Elle a raison : faites ce qui vous convient le mieux.

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