Les inégalités dans le couple s’accentuent avec l’arrivée d’un bébé : parlons-en vraiment
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Parce qu’on ne devient pas mère et père de la même manière
Avant le bébé, on partage les projets, les repas, les week-ends improvisés.
Après, on partage les nuits courtes, les rendez-vous médicaux, les lessives et les inquiétudes.
Mais pas toujours de la même façon.
Quand un enfant arrive, l’équilibre du couple se transforme.
Les priorités changent, les emplois du temps se décalent, et sans que personne ne l’ait voulu, un déséquilibre s’installe.
Souvent invisible, mais bien réel.
Et ce déséquilibre, c’est celui qui fait que les inégalités dans le couple s’accentuent.
Parce que les femmes adaptent leur vie, plus souvent que les hommes
Dans la majorité des foyers, c’est encore la mère qui met sa carrière entre parenthèses — parfois quelques mois, parfois plusieurs années.
Pas parce qu’elle le veut toujours. Mais parce que souvent elle l'allaite, elle récupère le bébé malade, elle gère les jours sans mode de garde.
Ces pauses, ces temps partiels, ces horaires adaptés ont un coût.
Un coût financier, d’abord.
Mais aussi un coût symbolique : celui de la reconnaissance, de la confiance en soi, de la liberté de choix.
Et pour celles qui deviennent mères au foyer, la situation est encore plus flagrante :
pas de revenu, pas de congé, pas de reconnaissance — alors qu’elles portent sur leurs épaules la charge du foyer et du bien-être de toute la famille.
Parce que la charge mentale explose après l’arrivée du bébé
Tout change : les rythmes, les repères, les priorités.
Et sans s’en rendre compte, la mère devient le parent référent.
C’est elle qu’on appelle, elle qui prévoit, elle qui sait.
Elle connaît les tailles de vêtements, les heures de sieste, les stocks de couches, le prochain vaccin.
Elle pense à tout — tout le temps.
Cette charge mentale, invisible et épuisante, s’ajoute à la fatigue physique et à la charge émotionnelle du post-partum.
Et très souvent, elle passe après.
Parce qu’elle n’a “pas le temps”.
Parce qu’elle veut “tenir encore un peu”.
Parce qu’elle croit que c’est normal.
Parce qu’un père attentif est admiré, mais une mère qui gère tout est juste “normale”
C’est sans doute l’une des inégalités les plus sournoises.
Un père qui participe activement est salué : “Quel super papa !”
Une mère qui fait la même chose ? C’est simplement attendu.
Cette différence de regard, héritée d’un modèle ancien, nourrit encore aujourd’hui un déséquilibre dans la reconnaissance.
Les femmes portent, organisent, anticipent.
Les hommes, souvent, “aident”.
Et tout le problème est là.
Parce que les inégalités ne naissent pas avec le bébé, elles explosent à ce moment-là
Devenir parents, c’est une révolution intime, une crise identitaire.
Mais cette révolution n’est pas la même pour les deux.
Les inégalités se jouent dans les gestes, les habitudes, les réflexes.
Elles ne sont pas toujours volontaires, mais elles existent.
Et les nommer, c’est déjà faire un pas.
Parce qu’en parler,
ce n’est pas accuser.
C’est admettre les faits.
C’est espérer mieux.
Pour les mères.
Pour les pères.
Pour nos enfants. 💛
Chez Bienfaits pour Maman, on croit à l’équilibre
Cet équilibre ne passe pas uniquement par une meilleure répartition des tâches.
Il passe aussi par le soutien, la prévention et la bienveillance envers soi-même.
Prendre soin de soi après la naissance, ce n’est pas un luxe.
C’est une nécessité pour reconstruire un équilibre intérieur et conjugal.
C’est tout le sens de ma sélection de produits post-partum :
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💬 Et toi, est-ce que tu as déjà ressenti ces inégalités ?
Partage ton ressenti en commentaire ou en message privé.
En parler, c’est déjà se soutenir entre femmes — et construire un futur plus juste. 💛